La carte sur la carte : rue 162

Superposition du plan de la ville (à l’échelle 1/1) sur la ville elle-même, de façon à ce que la frontière entre représentation et référent s’avère imprécise. La ville devient alors sa propre carte.

Le caractère autoréférentiel de la ville-carte (ou de la carte-ville) renforce ce que nous montre n’importe quelle carte : la ville (le monde) comme un tout unique et constant. Bien entendu, ce leurre sera systématiquement démenti par notre expérience vitale de l’espace citadin… Cette intervention, réalisée sur la rue qui passe devant ma résidence de l’époque, a été un premier essai, pour ainsi dire, du projet La carte sur la carte, beaucoup plus ambitieux dans le cas du Projet Havane.