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Le voyage immobile

Levé no 11 (sur l’effet de la mémoire par rapport à des lieux déjà parcourus)

Série de 11 photographies, tirage argentique noir et blanc, 17,7 x 23,9 cm, 2001.

Réédition du parcours de maison en maison effectué par ma famille maternelle depuis la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1980. Il s’agit d’un parcours qui présente des traits d’immobilité, puisque la maison est souvent pensée comme l’espace immobile par antonomase, opposée à la dynamique du voyage.

Refaire des parcours est un exercice dans lequel sont établies de nouvelles relations avec les espaces parcourus à partir d’anciennes relations gravées dans la mémoire, qu’elle soit individuelle ou collective, voire culturelle. La mémoire familiale conserve le parcours familial (d’endroit en endroit dans lesquels on a vécu). Sa réédition devient à la fois le parcours d’un groupe et celui d’une seule personne, mémoire d’un groupe et d’une seule personne. Il acquiert des significations nouvelles en raison des transformations physiques et humaines des espaces.

María Victoria Portelles, Le voyage immobile, photographies
María Victoria Portelles, Le voyage immobile, photographies
María Victoria Portelles, Le voyage immobile, photographies
María Victoria Portelles, Le voyage immobile, photographies
María Victoria Portelles, Le voyage immobile, photographies
María Victoria Portelles, Le voyage immobile, photographies

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