ménu

es en

En regardant le monde

Levé no 38 (sur l'expérience du fragment)

Vidéo monocanal, couleur, son, 21 min, 2007.

« Depuis ce point on peut voir le monde », mais qu’est-ce que le monde ? Est-ce la représentation du monde ou est-ce, du point de vue subjectif, quelque chose de plus complexe et insaisissable, multiple au lieu d’unique, changeant au lieu de figé ? Peut-on appeler ce qui est autour de nous « le monde », cet espace qui devient par moments asphyxiant et limité ?

Dans cette vidéo j’ai voulu juxtaposer un critère de définition spatial qui incarne d’une part dans l’idée de totalité de la représentation géographique (la sphère) et d’autre part dans celle de fragment (la ville zoomée) de ce qui est représenté. La ville (l'espace dans lequel on vit) devient une particule qui ne satisfait plus ; le monde comme totalité est une représentation. Il est nécessaire alors un processus libérateur, de création de mondes, à travers lequel la ville n’est plus cette ville, mais toutes, ce qui fait qu'effectivement depuis certains points on peut voir le monde.

María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo
María Victoria Portelles, En regardant le monde, vidéo

Textes en rapport

Manual para la conformación de una idea incompleta del mundo

Sur la cartographie subjective (extrait, texte en espagnol) / 06.2004

Tres caminatas

Réflexions (texte en espagnol) / 04.2011