ménu
Vidéo monocanal, couleur, son, 21 min, 2007.
« Depuis ce point on peut voir le monde », mais qu’est-ce que le monde ? Est-ce la représentation du monde ou est-ce, du point de vue subjectif, quelque chose de plus complexe et insaisissable, multiple au lieu d’unique, changeant au lieu de figé ? Peut-on appeler ce qui est autour de nous « le monde », cet espace qui devient par moments asphyxiant et limité ?
Dans cette vidéo j’ai voulu juxtaposer un critère de définition spatial qui incarne d’une part dans l’idée de totalité de la représentation géographique (la sphère) et d’autre part dans celle de fragment (la ville zoomée) de ce qui est représenté. La ville (l'espace dans lequel on vit) devient une particule qui ne satisfait plus ; le monde comme totalité est une représentation. Il est nécessaire alors un processus libérateur, de création de mondes, à travers lequel la ville n’est plus cette ville, mais toutes, ce qui fait qu'effectivement depuis certains points on peut voir le monde.