Le monde entre deux rivages

Levé no 38 (sur la expériencie du fragment) /
Levé no 40 (sur la expériencie de la frontière)

Installation numérique vidéo-interactive, 2 canaux, couleur, son, développement Max/Jitter, projet de master 2 Création Numérique, Université Toulouse Jean-Jaurès, 2014. Projet achevé avec le support informatique du GMEA (Julien Rabin, Nicolas Carrière).

Le thème de cette installation est la relation subjective avec les lieux de notre vie, ce qui constitue notre géographie vitale. L’œuvre fonctionne comme une métaphore de ce processus de construction subjective du monde, en même temps qu’elle réfère à une relation subjective particulière : celle qui donne forme à ma propre expérience de vie et d’insulaire.

Il y est question également de l’expérience du fragment qui se dilate par le biais de la rêverie d’une totalité planétaire au cœur du petit jardin privé. L’interacteur fait l’expérience d’un jardin dont les limites (clôture) trouvent leur correspondance symbolique avec le bord de mer de l’île, et d’un jardin qui est susceptible de contenir le monde soupçonné être derrière l’horizon que dessine la mer.

María Victoria Portelles, Le monde entre deux rivages

Comportement principal du dispositif : l'interacteur entre dans un petit jardin privé dont les limites se fondent symboliquement avec les limites de l'île.

Le concept de frontière se construit de manière collective : pour que le thème de la mer apparaisse, tous les interacteurs doivent se trouver sur le bord.